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Un ultimatum pour les restaurateurs et bistrotiers neuchâtelois

Les patentes et les cours de cafetiers, c’est fini. Depuis 2015, les restaurateurs neuchâtelois doivent se plier à la nouvelle loi en matière de police du commerce: ils ont l’obligation de présenter un concept d’hygiène pour recevoir leur autorisation d’exploitation. Après trois ans de période transitoire, le canton lance un ultimatum. Près de 200 bistrotiers ne se sont toujours pas manifestés auprès de l’Etat.

17 nov. 2017, 17:21 / Màj. le 18 nov. 2017 à 07:00
A la métairie du Maillard, à La Chaux-de-Fonds, Carole et Olivier Cuche ont modernisé leur cuisine pour s'adapter à la législation fédérale.

C’est un véritable contre-la-montre: près de 200 restaurateurs et bistrotiers neuchâtelois ont jusqu’au 31 décembre pour présenter un concept d’hygiène visant à «garantir une haute sécurité alimentaire à leurs clients». S’ils ne le font pas, ils risquent de devoir fermer leur établissement, faute d’autorisation valable.

«La majorité des tenanciers d’établissements publics ont effectué les démarches nécessaires», indique Pierre-François Gobat, chef du Service de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav).

Le canton compte 898 établissement publics actifs: 78% d’entre eux ont déjà posé leur concept d’hygiène. «Plus de 400 bars et restaurants ont obtenu leur autorisation définitive et 270 dossiers sont en cours de traitement auprès des services de l’Etat ou des communes.» En revanche, près de 200 tenanciers ne se sont pas encore manifestés auprès de l’Etat.

Ultime délai d’un mois

«Les établissements qui n’auront pas déposé de concept ou qui auront fourni un concept insuffisant ne disposeront plus...

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