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Trois ans après l'introduction de la nouvelle loi sur le suicide assisté dans les homes neuchâtelois, les soignants s'expriment

Depuis bientôt trois ans, les homes et institutions d’utilité publique du canton de Neuchâtel ont l’obligation de tolérer l’assistance au suicide dans leurs murs, parfois à contre-coeur. Les équipes redoutent souvent que la présence d’Exit dans les homes ne pousse les personnes âgées à mettre fin à leurs jours. Mais les mentalités évoluent.

22 nov. 2017, 17:32 / Màj. le 22 nov. 2017 à 18:35
Dans les homes et institutions d'utilité publique, les demandes de suicide assisté n'ont pas augmenté malgré la nouvelle loi.

«Ce matin-là, en partant travailler, je me suis dit ‘Voilà, c’est le jour J. Il va y avoir un suicide sur mon lieu de travail’.» Charlotte* est encore remuée par le suicide assisté d’une résidente qui s’est déroulé dans le home où elle travaille (lire témoignage). C’était il y a quelques mois, une première pour cette infirmière en gériatrie. Charlotte n’avait jamais, auparavant, côtoyé l’association Exit, venue apporter la préparation létale. Car les suicides assistés en EMS restent rares.

>> A lire aussi: le témoignage d'une infirmière neuchâteloise

Depuis le 1er janvier 2015, la loi neuchâteloise sur l’assistance au suicide oblige les homes reconnus d’utilité publique (trois institutions ne sont pas concernées) à tolérer dans leurs murs les associations d’aide au suicide comme Exit ou, plus rare, Dignitas. Son entrée en vigueur n’a pas entraîné une augmentation du nombre de demandes d’aide à mourir, comme le craignaient les opposants à...

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