Samedi midi à Couvet. Tous debout, quelque 130 militants socialistes acclament longuement leurs trois conseillers d’Etat. Pas besoin de bulletins ni même de mains levées. Dès cet instant, Monika Maire-Hefti, Jean-Nat Karakash et Laurent Kurth endossent leur costume de candidats à leur propre succession au gouvernement neuchâtelois. Ils savent surtout qu’ils ont conservé la confiance de leurs camarades de parti. Prêts à assumer une nouvelle législature en tant que formation majoritaire au Conseil d’Etat. Mais aussi à permettre à la gauche de décrocher la double majorité. Sous-entendu, y compris au Grand Conseil.
A la hauteur des enjeux
Y a-t-il eu un doute quant à l’issue de ce congrès? Ce que certains craignaient – que le sujet hospitalier qui divise le PSN ne prenne le dessus sur ceux qui rassemblent ses membres – ne s’est en tout cas pas produit samedi au Val-de-Travers. Les interventions des trois ministres-candidats à la candidature...