A l'origine du référendum, essentiellement des élus PLR du bas du canton, dans des communes ayant peu d'emplois de frontaliers. Mais il y a également le conseiller communal PS de Boudry Daniel Schürch, responsable des finances dans sa commune.
La nouvelle répartition du revenu de l'impôt sur le travail frontalier avait déjà été différée de deux ans et devait entrer en vigueur cette année. Six communes industrielles (La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Les Brenets, Val-de-Travers, Les Verrières, La Côte-aux-Fées) craignaient beaucoup cette nouvelle répartition: la part communale de l'impôt des frontaliers devait diminuer au profit du canton tandis que parallèlement trois points d'impôt devaient basculer du canton aux communes. Une opération blanche à l'échelle du canton mais qui aurait péjoré les comptes de ces six communes.
Suite à une demande de celles-ci, le Grand Conseil, suivant le Conseil d'Etat, avait décidé le 22 février dernier de reporter cette nouvelle répartition à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la péréquation finacière intercommunale, dont la date n'est pas encore connue.