Les mesures prises pour réguler la prolifération des sangliers (photo Keystone) n’ont pas eu les effets escomptés. Le cochon sauvage continue ses ravages dans les champs et cultures de l’Arc jurassien. Sur le territoire neuchâtelois, on observe «des dégâts importants dans les Montagnes, le Val-de-Travers et sur le Littoral», même si les estimations sont nettement inférieures aux 350 000 francs de dédommagements versés par l’Etat en 2016.
Conséquence: le quota de tir saisonnier vient d’être augmenté de 5 à 8 bêtes par chasseur. «Dans tout le canton, il y a moins d’une dizaine de groupes spécialisés dans la traque au sanglier. Comme certains arrivaient au bout de leur quota, il était important qu’ils puissent continuer les tirs», explique Christophe Noël.
Déjà 230 bêtes tuées
Près de 230 sangliers ont déjà été tués dans le canton de Neuchâtel depuis l’ouverture de cette chasse à la mi-août, sans compter la trentaine...