Plus de 15 000 espèces d'organismes vivants, dont 69 inscrites sur liste rouge nationale. Voilà le bilan de l'étude "Biodiversité Neuchâtel 2010", menée il y a trois ans dans le chef-lieu cantonal et pilotée par le Muséum d'histoire naturelle et le Jardin botanique.
"Il serait illusoire de penser que cet inventaire est exhaustif" , précise d'emblée Blaise Mulhauser, coordinateur de l'étude. D'autant que beaucoup d'insectes ou de champignons n'ont pas pu être déterminés avec certitude sur la seule base des photographies envoyées par des privés. Mais les détails, qui viennent d'être publiés dans le "Bulletin de la société neuchâteloise des sciences naturelles", permettent d'identifier les espèces à protéger et sont intéressants à plus d'un titre.
Indicateurs de pollution
La présence ou l'absence de lichens, organismes sensibles à la pollution, est un indicateur de la qualité de l'air. "Nous avons constaté que les secteurs en cuvette, notamment l'Ecluse et dans une...