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Quand l’art tisse sa toile

A Venise, la 57e édition de la Biennale mêle découvertes et justes retrouvailles avec des artistes oubliés.

30 mai 2017, 01:46
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La 57e Biennale de Venise, qui s’est ouverte le 13 mai au public, offre une moisson folle d’art. C’est une odyssée en neuf chapitres que propose sa commissaire, la Française Christine Macel, dans «Arte Viva Arte», une dissertation en 120 artistes, dont 103 nouveaux venus sur la lagune, portée par l’idée d’une fraternité retrouvée et l’effet réparateur de l’art. Une biennale qui vise l’harmonie et l’amour de l’art pour l’art. Une démonstration symphonique aux antipodes de la précédente édition, intensément politique et sombre, du Nigérian Okwui Enwezor, le premier Africain à œuvrer au sommet en cent vingt ans de Biennale, et qui pointait du doigt un monde en souffrance totalement à la dérive.

Pour certains, cette position est trop optimiste et manque de point de vue ancré dans la réalité. Les autres soupirent d’aise de sortir de la sociologie lourde et sont séduits par cette fraîcheur, ce fil d’Ariane tissé...

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