La centrale photovoltaïque sur la tranchée semi-couverte de l’autoroute A5, à Bevaix, dont on annonçait la réalisation pour cet été, reste dans les tiroirs.
Le toit de cette tranché accueille une prairie maigre, en compensation des terrains disparus lors de la construction de l'autoroute.
Or, on ne peut pas sans autre renoncer à une zone de compensation. Pour que Greenwatt puisse avancer, il faut donc trouver de quoi compenser... la zone de compensation.
L’Office fédéral de l’environnement (Ofev) n'est pas opposé au projet, mais il attend que le canton propose une surface de remplacement qui remplissent les mêmes conditions.
Ce blocage désole le conseiller d'Etat Yvan Perrin, mais il continue à s'engager pour la réalisation de ce projet.
De son côté, le directeur de Greenwat, Jean-Michel Bonvin, estime que «le fait de produire de l’énergie renouvelable devrait être considéré en soi comme une compensation.»
Chargé des contacts avec les médias pour ProNatura, Nicolas Wüthrich est d’un autre avis: «Ce n’est pas parce que l’on produit de l’énergie verte que les installations nécessaires n’ont pas d’impact sur l’environnement.» Il note que «les prairies sèches sont des milieux très rares.»
Davantage de détails dans nos éditions de vendredi de L'Impartial et de L'Express.