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«Pour l'avenir de nos enfants!»

31 déc. 2009, 08:40

Comme de coutume, le président du Conseil d'Etat neuchâtelois adresse ses vœux à la population. Jean Studer en profite pour revenir sur les événements marquants de 2009. «Ces douze derniers mois, la Suisse a continué à se singulariser par son refus de lutter contre la piraterie en mer Rouge, aux côtés des autres pays européens, ou en acceptant l'interdiction des minarets. Mais notre pays commence peut-être à réaliser que cette singularité a un prix: seul, isolé, faible, il a dû renoncer au secret bancaire, presque sans bruit, alors que c'était une valeur non négociable il y a peu encore.» Il évoque aussi l'affaire libyenne et celle de l'informaticien de la HSBC.

2009 a été tout de même source de satisfaction pour le canton de Neuchâtel. «Notre petite république gardera aussi de 2009 l'élection d'un conseiller fédéral et la signature d'un accord historique avec les CFF qui jette les bases du futur Transrun, ce train qui doit réunir nos régions et nous permettre de redessiner la carte de notre canton.»

La crise et le chômage interpellent Jean Studer. «Le Conseil d'Etat est de tout cœur avec toutes celles et tous ceux qui ont perdu leur emploi, qui vivent dans l'incertitude ou la précarité. Il sait combien ces moments sont pénibles, pour celles et ceux qui les traversent, ainsi que leurs familles. Il peut leur assurer qu'il ne ménagera pas ses efforts pour soutenir les entreprises, accélérer la relance, appuyer la création d'emplois et aider directement les plus démunis.» Et, ajoute-t-il, le Conseil d'Etat «s'engagera pour que nos jeunes aient des perspectives de carrière et de vie familiale dans notre région».

L'avenir? «Pour gagner, nous devrons nous montrer capables de repenser notre république et de mener ensemble d'importantes réformes dans les années à venir. Ce ne sera pas toujours facile. Des certitudes seront ébranlées et certaines d'entre elles que l'on croyait immuables seront peut-être même condamnées à disparaître. Or, c'est ainsi que nous pourrons faire entrer notre canton dans la deuxième décennie du 21e siècle et décider librement de notre destin avant que d'autres ne le fassent à notre place. C'est décider d'agir au lieu d'attendre et de subir, comme la Suisse en a malheureusement donné si souvent l'impression en 2009. Alors souhaitons que 2010 soit une année marquante pour Neuchâtel, qu'elle devienne l'un de ces millésimes que retiendront les historiens futurs de notre coin de pays!»

Lire le message de Jean Studer dans son intégralité (pdf)

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