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Plus de place aux initiants dans la mise en oeuvre de l'initiative

Les choses se précisent concernant la mise en oeuvre de l'initiative pour deux hôpitaux de soins aigus dans le canton de Neuchâtel. Ses partisans auront plus de place que prévu dans le groupe de travail chargé d'émettre des propositions pour sa mise en place.

28 mars 2017, 12:01
Le groupe de travail comptera deux représentants du Groupe de travail interpartis à l'origine de l'initiative (GTIH) et un représentant du groupement Le Haut veut vivre.

Les partisans de l'initiative pour deux hôpitaux de soins aigus dans le canton de Neuchâtel auront plus de place que prévu dans le groupe de travail chargé d'émettre des propositions pour sa mise en oeuvre. Le Conseil d'Etat s'est entendu avec eux lors d'une rencontre lundi.

Il y aura deux représentants du Groupe de travail interpartis à l'origine de l'initiative (GTIH) et un représentant du groupement Le Haut veut vivre, a indiqué l'exécutif mardi dans un communiqué.

Mi-février, dans la foulée de la victoire de l'initiative en votation, il était question d'intégrer seulement un membre du GTIH. Cela suscitait le mécontentement des partisans du texte, qui s'estimaient insuffisamment représentés.

Le groupe de travail comportera aussi des représentants des communes et des sociétés médicales. Il bénéficiera d'une grande autonomie et pourra entendre toute autre personne ou institution s'il le juge nécessaire, précise l'exécutif cantonal.

Présidence à attribuer

Reste encore à trouver un accord sur la présidence de ce groupe, d'entente avec les conseils communaux de La Chaux-de-Fonds et du Locle. Le Conseil d'Etat espère pouvoir nommer d'ici à la mi-avril toutes les personnes appelées à siéger dans ce groupe de travail.

Et de souligner que c'est bien ce dernier qui fera des propositions pour la future organisation hospitalière, et non les dirigeants d'Hôpital neuchâtelois (HNE). Opposé à l'initiative, le conseil d'administration avait démissionné après la votation.

Clarification

Jeudi, le Conseil d'Etat a irrité les initiants en annonçant garder quatre des sept administrateurs sortants, dont la présidente Pauline de Vos Bolay. Mais leur mandat est limité à la gestion courante de l'institution pendant la transition, a-t-il souligné mardi.

La rencontre de lundi a également permis au GTIH de clarifier quelque peu les principes posés par l'initiative, ajoute l'exécutif: à savoir ce qu'il faut entendre par autonomie, sécurité et complémentarité entre les hôpitaux du Haut et du Bas du canton.

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