Nourriture, soins, éducation: les besoins vitaux de tous les Neuchâtelois sont assurés, comme c’est le cas partout en Suisse.
Pour autant, la pauvreté est bien présente dans le canton. Travail des services sociaux, difficultés à payer des factures, accès à l’emploi ou aux études, endettement: les conséquences de la précarité sont régulièrement évoquées dans ces colonnes.
Mais au-delà de cas particuliers, quelle est l’ampleur de la pauvreté en territoire neuchâtelois? Peut-on la quantifier, et la confronter aux efforts des autorités pour la combattre? Ceux-ci sont-ils suffisants, adaptés, efficaces?
Répondre à ces questions est désormais envisageable, grâce au «rapport social 2015». Demandé dès 2011 par le Grand conseil, le document a été livré à la mi-avril par le gouvernement. Il devrait être réactualisé tous les deux ans.
Mesurer la pauvreté
Structure des ménages, nationalités, marché du travail, salaires, fortune... Véritable check-up sociodémographique, le rapport dresse un tableau finement contrasté du tissu...