Allongé sur son gros caillou, le lionceau assiste au spectacle de centaines d’étourneaux s’envolant de la forêt de bambou. Le ciel rougeoyant se mouchette de noir. Dans l’enclos voisin (ne jamais parler de cage, svp), les flamants roses s’excitent à notre arrivée. Il est 7h10, à table!
A peine balancés dans l’étang, les granules remplissant le gros seau sont avalés. Premiers servis, la centaine de parents roses de plaisir, les 28 petits de l’année se contentant des restes. Et il n’y a pas à discuter, les grands d’abord, c’est immuable et ceci quatre fois par jour. Quant au nettoyage au jet des pataugeoires en béton des flamants, ce sera pour la fin de la matinée. Des ventres «vides», ceux des manchots, nous attendent à l’autre bout du zoo de Bâle, zoo dirigé par un Neuchâtelois, Olivier Pagan.
Volontaire, oui, oui...
Plonger dans les entrailles d’un parc zoologique, c’est arpenter un...