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Passation de pouvoir entre «mal-aimés» UDC

Chaque semaine, L'Express et L'Impartial plongent dans leurs archives. Nous vous proposons aujourd'hui de revenir sur le départ d'Adolf Ogi du Conseil fédéral et son passage de témoin à Samuel Schmid.

31 déc. 2010, 08:09

C'est d'un politicien «ouvert à tout» dont parle Georges Plomb en évoquant la fin de règne d'Adolf Ogi dans les colonnes de «L'Express» et de «L'Impartial» le 30 décembre 2000. Après 13 ans passés au Conseil fédéral, le natif de Kandersteg passe la main à son successeur Samuel Schmid. Une année plus tard, il sera nommé conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour le sport au service du développement et de la paix. Une voie toute tracée pour ce partisan des adhésions de la Suisse tant à l'ONU qu'à l'Union européenne.

«Courageux mais isolé, incorrigible optimiste parfois jusqu'à la caricature, Adolf Ogi a finalement utilisé sa popularité pour parvenir à survivre dans un environnement politique qui lui était de plus en plus hostile. Ses ennemis jurés se recrutant paradoxalement dans son propre parti!», commentait Mario Sessa au lendemain de l'annonce de la démission d'Adolf Ogi en octobre 2000.

«Un conseiller fédéral «hors parti», ajoutait le rédacteur en chef de «L'Express». Un lourd qualificatif que Samuel Schmid ne tardera pas à porter lui aussi. Au point d'en venir à quitter l'UDC et de se reloger, avec sa collègue Eveline Widmer-Schlumpf, au sein du fraîchement créé Parti bourgeois démocratique.

«Trop viscéralement terrien pour être visionnaire, Adolf Ogi ne laissera pas l'image d'un grand homme d'Etat», jugeait, pour sa part, Roland Graf, rédacteur en chef de «L'Impartial». «Par contre, il pourra s'en aller avec la certitude d'avoir été un bon conseiller fédéral, ce qui est déjà beaucoup.»

Les archives des quotidiens neuchâtelois sont accessibles via www.arcinfo.ch/archives

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