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Où placer les jeunes délinquants?

Les juges pour mineurs du canton dénoncent la décision de fermer le Foyer d’éducation de Prêles. Ils parlent de «catastrophe».

06 févr. 2016, 00:41
ARCHIVBILD ZUR SCHLIESSUNG JUGENDHEIM PRELES --- Das Jugendheim in Preles, aufgenommen am Freitag, 27. Januar 2012. Fuer drei Jugendliche, die am Dienstag aus dem Jugendheim im Berner Jura fluechten konnten, wurden von der Polizei gefasst, wie die bernische Polizei- und Militaerdirektion am Donnerstag mitteilte. Alle drei seien ausserhalb des Kantons Bern festgenommen worden, hiess es. Zwei Jugendliche hatten am Dienstagabend das diensthabende Personal in Preles ueberwaeltigt und die Dienstschluessel behaendigt. Anschliessend befreiten sie einen weiteren Jugendlichen aus dem geschlossenen Zimmer. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ JUGENDHEIM PRELES AUSBRUCH

«Cette décision de fermer le Foyer d’éducation de Prêles est une catastrophe pour le canton de Neuchâtel, comme pour toute la Suisse romande!»

Christian Hänni, juge des mineurs au Tribunal régional des Montagnes et du Val-de-Ruz, ne mâche pas ses mots: le choix des autorités bernoises de condamner définitivement le foyer du Jura bernois est «incompréhensible».

Hier, la justice neuchâteloise encaissait le coup: «C’est choquant. Pour nous, cette annonce était une surprise totale, d’autant plus que des millions de francs viennent d’être investis à Prêles pour améliorer l’accueil des jeunes en milieu fermé», réagit Cyril Thiébaud, juge des mineurs au Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers.

Onze Neuchâtelois à Prêles

Les conséquences de la fermeture du foyer bernois seront lourdes pour le canton. En effet la majorité des jeunes délinquants neuchâtelois condamnés par la justice à une mesure de placement en milieu fermé sont envoyés à...

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