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«Nous vivons un retour en arrière»

Après le oui à l'initiative pour deux hôpitaux, plusieurs médecins cadres de l'HNE ne cachent pas leur inquiétude et évoquent un éventuel départ.

14 juin 2017, 01:16
Thueringen/ ARCHIV: Ein Arzt laeuft ueber einen Gang in der Notaufnahme eines Krankenhauses in Erfurt (Foto vom 08.07.08). Die Tarifverhandlungen fuer die Aerzte an kommunalen Krankenhaeusern werden am Montag (21.11.11) in Berlin fortgesetzt. (zu dapd-Text) Foto: Jens Meyer/AP/dapd 201111GFH100

La crise que traverse l’Hôpital neuchâtelois (HNE) depuis le oui à l’initiative «Pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires» (H + H) n’en finit pas. Il y a deux semaines, l’établissement annonçait le prochain départ de sept médecins, de quatre collaborateurs actifs dans les soins et le renoncement d’un médecin et de treize assistants à venir alors que leur arrivée était déjà planifiée (nos éditions du 1er juin).

Une vague de départs et de renoncements qui s’explique, selon la direction, par «une absence de projet» pour l’HNE et par «une vision de la médecine hospitalière» différente du scénario prévu par l’initiative. Nous avons donc voulu en savoir plus sur le climat général au sein de l’hôpital et avons pris contact avec un certain nombre de médecins cadres pour leur demander leur analyse de la situation actuelle. Pour ne pas personnaliser le débat, ils ont témoigné anonymement. Nous avons aussi interrogé...

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