Et si les prostituées étaient autorisées à exercer leur profession dans des établissements publics tels que bars ou cabarets? Cette hypothèse pourrait bientôt devenir réalité sur sol neuchâtelois.
Le projet de nouvelle loi cantonale sur la prostitution et la pornographie, que devra encore valider le Grand Conseil, prévoit d’abolir l’interdiction du commerce du sexe dans les établissements publics. C’est l’un des points centraux du texte. Un changement notoire, sachant que jusqu’à présent, les tenanciers de bistrots ou de cabarets pouvaient se voir retirer leur patente si leur commerce était «le théâtre d’actes contraires aux bonnes mœurs, notamment si des personnes s’y adonnaient à la prostitution», selon l’ancienne loi sur les établissements publics de 1993.
Davantage de précisions ce lundi dans L'Express et L'Impartial.