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Neuchâtel: le CSEM coordonne un projet européen d'innovation solaire

Développer une nouvelle génération de cellules photovoltaïques . C'est l'objectif du projet européen coordonné par le CSEM. Douze partenaires académiques et industriels de divers pays, dont le Laboratoire photovoltaïque de Neuchâtel et l'EPFL, sont également impliqués.

25 févr. 2016, 13:46
Les cellules développées utiliseront la technologie photovoltaïque à base de pérovskite.

Le centre technologique neuchâtelois CSEM coordonne un projet européen qui vise à développer une nouvelle génération de cellules photovoltaïques. CHEOPS démarre ce mois-ci avec un budget de 5 millions d'euros et se terminera en janvier 2019.

Il réunit douze partenaires académiques et industriels de divers pays, selon un communiqué diffusé jeudi. Deux autres établissements suisses y prennent part en plus du CSEM: le Laboratoire photovoltaïque de Neuchâtel et l'EPFL.

Au coeur de ce projet: la pérovskite, qui tire son nom d'un minéralogiste russe. Des chimistes ont créé ce matériau dans les années 1980 à partir d'un cristal présent dans certaines roches. Il a des propriétés exceptionnelles et très variées.

Plus grande, plus durable

La pérovskite est prometteuse en termes de coût et d'efficacité - deux facteurs essentiels pour rendre les cellules solaires attractives. Pour l'instant, cette technologie ne s'applique qu'à des petites surfaces avec une durée de vie limitée.

CHEOPS veut l'améliorer et l'amener jusqu'à l'industrie et la population. Pour convaincre les entreprises, il faut produire des modules d'au moins 15 centimètres sur 15 et en montrer la stabilité à long terme. Les chercheurs prévoient une cellule tandem: la base restera en silicium et la partie supérieure sera en pérovskite.

 

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