"Ma soeur est décédée subitement à l'âge de 35 ans, ça a été un choc immense. Mes parents étaient anéantis. Je ne voulais pas les encombrer. J'avais pris une place, celle de tout organiser. Et la nuit, je pleurais." Ainsi témoigne Véronique Eggimann, une Neuchâteloise de 41 ans.
Au décès de sa soeur, en 2008, Véronique aurait voulu partager sa tristesse, clamer sa colère et sa culpabilité. D'où la création de "Parti trop tôt", un nouveau groupe d'entraide autogéré par des non professionnels. Ce samedi matin, six personnes avaient répondu présent à l'Hôtel des associations, à Neuchâtel.
Arc-en-ciel, la Chrysalide ou l'Eren
D'autres groupes autour du deuil existent dans le canton, proposés par la Chrysalide ou l'Eren. En outre, jusqu'en 1998, Arc-en-ciel, une association d'entraide de parents en deuil, oeuvrait à Neuchâtel. Avec son groupe, Véronique Eggimann a souhaité mettre l'accent sur la thématique des décès "prématurés".
Témoignages, et réaction de l'animatrice du groupe d'entraide Arc-en-ciel à Fribourg, à découvrir dans nos éditions payantes de lundi.