Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Neuchâtel: nouveau groupe d'entraide destiné aux personnes en deuil d'un proche parti prématurément

Perdre un enfant, une soeur ou un conjoint alors qu'il était encore jeune est "contre nature". Mettre des mots sur les maux peut aider à se libérer. C'est l'objectif de "Parti trop tôt", un nouveau groupe d'entraide autogéré autour du deuil, lancé par Véronique Eggimann. La première rencontre s'est tenue ce samedi matin à l'Hôtel des associations, à Neuchâtel.

25 févr. 2017, 13:09
/ Màj. le 25 févr. 2017 à 14:17
La Neuchâteloise Véronique Eggimann est à l'origine d'un nouveau groupe d'entraide autogéré par des non professionnels, destiné aux personnes qui ont perdu un proche trop tôt.

"Ma soeur est décédée subitement à l'âge de 35 ans, ça a été un choc immense. Mes parents étaient anéantis. Je ne voulais pas les encombrer. J'avais pris une place, celle de tout organiser. Et la nuit, je pleurais."  Ainsi témoigne Véronique Eggimann, une Neuchâteloise de 41 ans.

Au décès de sa soeur, en 2008, Véronique aurait voulu partager sa tristesse, clamer sa colère et sa culpabilité. D'où la création de "Parti trop tôt", un nouveau groupe d'entraide autogéré par des non professionnels. Ce samedi matin, six personnes avaient répondu présent à l'Hôtel des associations, à Neuchâtel.

Arc-en-ciel, la Chrysalide ou l'Eren

D'autres groupes autour du deuil existent dans le canton, proposés par la Chrysalide ou l'Eren. En outre, jusqu'en 1998, Arc-en-ciel, une association d'entraide de parents en deuil, oeuvrait à Neuchâtel. Avec son groupe, Véronique Eggimann a souhaité mettre l'accent sur la thématique des décès "prématurés".

Témoignages, et réaction de l'animatrice du groupe d'entraide Arc-en-ciel à Fribourg, à découvrir dans nos éditions payantes de lundi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias