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Ils ont sauvé nos pommes (et bien d'autres fruits de la Suisse romande)

Le patrimoine fruitier de Suisse romande est sauvé. Cette affirmation peut surprendre, mais elle n'allait pas de soi lorsque l'association Rétropomme a été créée. C'était il y a trente ans, à Neuchâtel. A son actif: plus de 600 variétés répertoriées, cultivées et donc conservées. Huit fruits sont concernés.

07 févr. 2018, 17:25
L'association Rétropomme a 30 ans.

Plus de 600 variétés répertoriées, cultivées et donc conservées! C’est le nombre impressionnant atteint par l’association Rétropomme après trente ans d’activité. Des variétés fruitières provenant de toute la Suisse romande et cultivées dans cinq vergers conservatoires, dont le plus important se trouve à Pierre-à-Bot, sur les hauts de Neuchâtel.

Pourquoi à cet endroit? Parce que c’est à Neuchâtel que s’est tenue, en septembre 1986, une toute première séance, à l’initiative de la section neuchâteloise du WWF. Objectif: créer un verger conservatoire à Montalchez. Et, au-delà, sauvegarder le patrimoine fruitier. Six mois plus tard, Rétropomme naissait officiellement lors d’une assemblée constitutive qui s’est tenue au Musée d’histoire naturelle de Neuchâtel.

«Même s’il reste encore du travail, nous pouvons considérer que le but premier de l’association est aujourd’hui atteint», commente Boris Bachofen, directeur de la fondation Rétropomme. «Nous allons répertorier et conserver d’autres variétés encore, mais le nombre final ne dépassera pas...

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