Les affiches officielles de la campagne de votation sur la CCT 21, la convention collective de travail du secteur de la santé, ont ému. D’autres mettent le feu aux poudres.
Mises en cause pour leurs liens avec le groupe de cliniques privées Genolier Swiss Medical Network (GSMN), des personnalités du Parti libéral-radical (PLR) se défendent. Et le parti porte le cas en justice.
Un militant engagé
Tout a démarré sur Facebook, avec des petites vidéos. L’auteur de l’une d’elles explique sa démarche, motivée par "la conviction que le marché de la santé n'est pas un marché comme les autres". Candidat malheureux aux dernières élections cantonales et ancien député, Luc Rochat est au Parti socialiste (PS) "depuis plus de 40 ans". Mais "là, j’ai agi à titre personnel. J’ai la conviction que le PLR roule pour GSMN et qu’une partie conséquente du parti est instrumentalisée", dit ce retraité des Ponts-de-Martel.
L’accusation...