Laurent Kurth, en 2013, vous aviez pris clairement position pour le projet qui prévoyait de répartir les soins aigus sur deux sites. Que s’est-il passé en si peu de temps pour que vous militiez aujourd’hui pour une double centralisation (lire ci-dessous)?
La solution de 2013 reste celle qui aurait ma préférence si elle était possible, mais le contexte général l’a rendu irréalisable. On peut résumer la situation en disant que les autorités ont été rattrapées par deux réalités: premièrement, la rapidité avec laquelle le secteur hospitalier s’est transformé; je pense par exemple aux conséquences du nouveau financement des hôpitaux au niveau fédéral (réd: 2012) ou aux difficultés de recrutement du personnel médical et soignant. Deuxièmement, la vétusté des bâtiments existants. Les études ont montré qu’il faudrait compter entre 100 et 150 millions de francs pour les rénover, tout en débouchant sur un résultat peu satisfaisant. Le Conseil d’Etat et le...