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Les moisissures conservent

Des "biopatines" pour les sculptures.

27 sept. 2013, 00:01
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En partenariat avec la Haute Ecole Arc de conservation-restauration, le laboratoire de microbiologie de l'Université de Neuchâtel a mis au point une "biopatine", produite par des moisissures, pour traiter du cuivre et du bronze. Hier, dans le cadre d'un programme d'entretien de l'espace public de la ville de Neuchâtel, une oeuvre de Dominique Froidevaux, "Fusion", a bénéficié de ce traitement, appliqué pour la première fois en plein air. L'opération s'est déroulée sous la responsabilité de l'Atelier Violet, conservation et restauration, à Hauterive.

Ces applications sont possibles grâce à la capacité naturelle de certaines moisissures à former des "composés stables" (ici les oxalates de cuivre) à la surface d'alliages cuivreux corrodés. Une démarche a priori étonnante, puisque "les moisissures sont souvent synonymes de dégradation" , comme le relève Edith Joseph, chercheuse en charge du projet.

"Les perspectives de cette technologie innovante sont prometteuses" , lit-on dans un communiqué. "Les biopatines permettront...

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