Les quatre millions de francs détournés par un ex-employé du Service cantonal neuchâtelois des contributions auraient servi à des investissements en Thaïlande, pays d’origine de son épouse. Le mobile serait donc sentimental, selon une information diffusée hier par la RTS.
Les espoirs de retrouver l’argent sont maigres: sur demande de l’Etat, le Ministère public neuchâtelois va tenter dans les mois à venir de récupérer ce qui peut l’être. Mais il ne resterait pas grand-chose des investissements effectués par l’ex-fonctionnaire et son épouse dans des projets agricoles: dans la jungle thaïlandaise, il ne subsisterait que trois bâtiments et une épicerie désaffectée, offertes par le prévenu à sa belle-famille.
A La Chaux-de-Fonds, où il vivait avant sa préretraite prise en 2015, un appartement pourrait revenir à l’Etat. Par ailleurs, le prévenu – aujourd’hui en prison, après s’être livré à la justice – aurait accepté de reverser son deuxième pilier pour aider un...