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Les médecins de l'Hôpital neuchâtelois sont inquiets

Après la votation du 12 février, les médecins de l'Hôpital neuchâtelois font part de leurs inquiétudes. Ils disent avoir besoin de décisions rapides pour garantir la qualité des soins.

21 févr. 2017, 09:08
Vue de l'exterieur du batiment de l'hopital    La Chaux-de-Fonds, le 12 fevrier 2017  Photo: Christian Galley

Les treize personnes qui composent le comité médical de l'Hôpital neuchâtelois (HNE) ont diffusé ce mardi matin un communiqué dans lequel ils font part de leurs inquiétudes après la votation populaire du 12 février. "Les médecins hospitaliers ont besoin de décisions rapides pour garantir la qualité des soins", indiquent-ils.

Alors que "le travail de déconstruction de l'HNE va commencer", ils rappellent que près de 90% de la centaine de médecins cadres, ainsi que la totalité des soignants cadres se sont engagés dans la campagne pour soutenir publiquement le contre-projet des autorités cantonales. Ils se disent dès lors très inquiets quant à la mise en oeuvre de l'initiative acceptée par le peuple, comme ils l'ont fait savoir dans un courrier envoyé le lundi 20 février au Conseil d'Etat.

Soutien à Pauline de Vos Bolay

Ces treize médecins et pharmaciens, dont les neuf chefs de département, relèvent "la qualité de la direction de leur entreprise". Ils soutiennent Pauline de Vos Bolay (présidente du conseil d'administration qui vient de démissionner), dont "ils reconnaissent à la fois le professionnalisme, la rigueur et l’ouverture d’esprit en matière de santé publique". Pour eux, "elle ferait assurément une bonne directrice du futur hôpital situé à Neuchâtel".

Le comité médical demande une réunion avec le Conseil d'Etat avant le 2 avril. Il dit vouloir "trouver une porte de sortie qui satisfasse tout le monde". Il demande par ailleurs qu'une délégation médico-soignante de l'HNE et de la Société neuchâteloise de médecine soit invitée à participer dès le début aux discussions portant sur les modalités d'application de l’initiative. "Il s'agit de rappeler et garantir les impératifs en termes de fonctionnement et de reconnaissance des certifications", qui sont liées notamment aux masses critiques (nombre minimal de cas).

"Toutes les conventions existantes avec les hôpitaux universitaires devront être renégociées pour chaque site car elles sont caduques en l'état. C'est une condition sine qua non pour maintenir la qualité des soins en évitant les départs de médecins cadres et permettre l'engagement des futurs médecins assistants à court et moyen terme."

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