Pour l’instant, ces électeurs sont un peu plus de 300. Des enseignants, en grande majorité. Une dizaine de jours après le lancement du texte, tous ont signé la pétition des syndicats d’enseignants neuchâtelois, s’engageant à ne pas (ré)élire, en avril prochain, les députés qui «auront contribué par leur vote à la dégradation de la qualité du système de formation» ou «qui ne se seront pas clairement engagés à lutter contre ce phénomène».
Née pendant la grève, «la démarche sera menée jusqu’au bout» en vue des «cantonales», assure Pierre Graber, le président du Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois. «Nous allons examiner les décisions prises par le Grand Conseil lors de cette législature, celles qui ont eu un impact direct sur l’école et sur le corps enseignant. A priori, c’est une moitié de l’hémicycle qui pourrait ne pas obtenir notre suffrage. Ça ne se résume pas à une opposition gauche-droite....