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Le ton monte entre Unia et Alpen Peak à Sainte-Croix

Le syndicat dit avoir des preuves irréfutables de l’exploitation des ouvriers polonais. L’entreprise aurait porté plainte.

01 sept. 2016, 00:59
Des ouvriers polonais en greve posent lors d'un point presse du syndicat UNIA denoncant de graves cas de dumping d’une entreprise neuchateloise sur des chantiers vaudois et neuchatelois ce mardi 30 aout 2016 a Sainte-Croix. Les ouvriers polonais sont payes 12 francs de l'heure et loges sur les chantiers.

(KEYSTONE/Laurent Gillieron)

 SUISSE UNIA DUMPING CHANTIER

A Sainte-Croix, la grève des six employés polonais de l’entreprise neuchâteloise Alpen Peak International se poursuit. En compagnie de quatre employés du syndicat Unia, les ouvriers ont passé une seconde nuit rue de l’Industrie 19, sur un chantier en cours dans la commune vaudoise. Grévistes et syndicalistes ont décidé hier de poursuivre leur action. «Les ouvriers polonais sont déterminés à continuer. Unia leur verse des indemnités de 175 francs par jour», déclare Lionel Roche, secrétaire syndical vaudois.

Dans un communiqué signé «La Direction» mais où ne figure aucun nom de responsable, Alpen Peak «réfute avec force l’ensemble des accusations» d’Unia. Parmi les éléments listés, on peut lire que «l’ensemble des heures travaillées a été versé aux salariés et aucun décompte salaire n’a été contredit à ce jour». Une fin de phrase qui semble faire totalement abstraction de la grève en cours, menée notamment pour contester les décomptes des...

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