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Le passé judiciaire d'un directeur de l'Hôpital neuchâtelois resurgit

Quatre députés demandent au Conseil d'Etat s'il était au courant des antécédents d'un directeur de l'Hôpital neuchâtelois. Une question qui intervient en pleine campagne sur l'avenir de l'établissement public cantonal.

24 janv. 2017, 17:04
Hopital de la Chaux-de-Fonds    La Chaux-de-Fonds, le 2 juin 2015  Photo: David Marchon

Voilà une question qui va mettre encore plus d’"ambiance" dans la campagne sur la votation cantonale du 12 février! Quatre députés demandent au Conseil d’Etat s’il était "au courant des antécédents de la personne engagée" par l’Hôpital neuchâtelois (HNE) au poste de directeur de la logistique, et si oui, si le gouvernement "peut expliquer la motivation d’un tel choix pour un poste aussi sensible?" 

Figurant parmi des documents diffusés ce mardi par le secrétariat général du Grand Conseil, cette question est intitulée "Gouvernance actuelle et future de l’HNE". Ce directeur, dont l’engagement a été annoncé le mois passé, est en train de prendre progressivement ses fonctions. Il occupait auparavant un poste à responsabilité au sein des HUG, les Hôpitaux universitaires de Genève.

Mise à l’épreuve de deux ans

De quels antécédents s'agit-il? Selon nos informations, il avait acheté, sur le compte d'un précédent employeur (un téléréseau communal), du matériel destiné à son usage personnel. Après avoir admis une partie des faits devant la justice, il s'était engagé à procéder au remboursement des objets en sa possession, pour un total de 65'000 francs.

Il avait en outre été condamné pour abus de confiance à une amende et à des jours-amende avec sursis durant deux ans. Toujours selon nos informations, comme il a subi avec succès cette mise à l’épreuve de deux ans, il a présenté à l’HNE un casier judiciaire vierge lors de sa postulation.

Pas de commentaire

Contacté, l’Hôpital neuchâtelois a souhaité ne pas commenter cette information, nous renvoyant à la réponse que donnera le Conseil d’Etat.

Cette question au gouvernement intervient, dans un climat extrêmement tendu, en pleine campagne de votation sur l'avenir de l'établissement public cantonal. A cet égard, bon nombre d’observateurs n’ont pas manqué de relever, aujourd'hui, que cette question est cosignée par quatre députés chaux-de-fonniers qui combattent le contre-projet des autorités cantonales.

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