Le monde de l’édition est en crise. Pour assurer leur avenir, deux acteurs du marché neuchâtelois lient leur destin. Sous le nom de Nouvelles Editions neuchâteloises, le mariage réunit une prestigieuse maison du Bas du canton, Attinger, et une société du Haut active dans le numérique.
«Comme toutes les entreprises des arts graphiques, notre activité n’est pas pérenne à long terme», relève Raphael Gasser, des éditions G d’Encre, au Locle. La branche a en effet perdu plus de la moitié de ses emplois au cours des dix dernières années en Suisse.
«Le canton est tout petit au niveau mondial», note Raphael Gasser. Des éditeurs étrangers peuvent profiter d’une concurrence interne. «Si l’on tire chacun la couverture à soi, on va la perdre. Nous préférons la partager.»
Savoir-faire et innovation
«Notre force est technique, innovante. Nous avons encore la fougue de la jeunesse», précise le Loclois de 39...