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Le Grand Conseil neuchâtelois soutient le congé d'adoption

Le Conseil d’Etat neuchâtelois doit plancher sur l’introduction d’un congé d’adoption, à l'image de ce qui existe pour le congé maternité. Le Grand Conseil souhaite que le canton de Neuchâtel aille de l'avant, quand bien même les Chambres fédérales étudient un projet de congé d'adoption au niveau national.

23 févr. 2016, 17:34
** APN ADVANCE FOR SUNDAY JAN. 2**  Lynn Dehart talks with her 17-month-old Vietnamese adopted grandson Zander Dehart in her hotel room in Ho Chi Minh City, Vietnam, Sunday,  Dec. 9, 2007. Dehart has been waiting for the U.S. visa for her Vietnamese adopted grandson since September.  (AP Photo/Le Quang Nhat) === ** APN ADVANCE FOR SUNDAY JAN. 2** ===

Le Conseil d’Etat neuchâtelois devra «étudier l’introduction d’un congé d’adoption similaire au congé maternité». Par 56 voix (en gros, la gauche et les Vert’libéraux) contre 54, le Grand Conseil, ce mardi, a refusé de classer (rejeter) une motion populaire allant dans ce sens. Munie de plus de 1300 signatures, elle avait été déposée en 2012.

Ce congé d'adoption - il y a moins d'une dizaine d'adoptions par année dans le canton de Neuchâtel - serait financé selon les mêmes principes que le congé maternité, tel que le prévoit la loi fédérale sur les allocations pour perte de gain.

Le débat n’a pas tellement porté sur le fond. A l’exception de l’UDC, selon laquelle «une adoption, ce n’est pas comme une naissance», tous les groupes se sont globalement dit favorables à une mesure permettant de mettre tous les parents sur un pied d’égalité. Mais comme un projet de congé d’adoption est en cours de traitement par les Chambres fédérales, le Conseil d’Etat – lui aussi convaincu sur le fond - était d’avis qu’il était préférable d’attendre l’issue des travaux menés à Berne plutôt que de se lancer dans un processus débouchant sur une loi et des règlements spécifiquement neuchâtelois.

Le gouvernement n'a pas été suivi. Une majorité de députés ont estimé qu’il fallait aller de l’avant. D’abord parce que les Chambres fédérales ne prendront sans doute pas leur décision avant deux ou trois ans. Ensuite parce que rien ne dit qu’elle donneront leur feu vert au projet actuellement à l’étude, quand bien même, pour l’heure, tout laisse penser que cela sera le cas. 

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