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Le Conseil d'Etat neuchâtelois interdit la prospection et l'exploitation du gaz de schiste

Le Conseil d'Etat neuchâtelois veut modifier la loi sur les mines et carrières (LMiCa) datant de 1934. Son projet prévoit ainsi que toute prospection et exploitation de gisements d'hydrocarbures non-conventionnels, notamment le gaz de schiste, seront interdites dans le sous-sol neuchâtelois.

09 févr. 2017, 08:51
Le Conseil d'Etat veut s’assurer que l’extraction de gaz de schiste n’ait pas sa place en terre neuchâteloise.

Dans un communiqué, le Conseil d’État affirme "vouloir rendre plus durable l’exploitation du sous-sol neuchâtelois". La modification proposée permettra aux autorités de mieux cadrer les projets visant l’exploitation du sous-sol.

En interdisant la prospection et l'exploitation de gisements d'hydrocarbures non-conventionnels, notamment le gaz de schiste, le Conseil d’État concrétise l’initiative communale de Val-de-Travers adoptée par le Grand Conseil en novembre 2013.

Les députés neuchâtelois avaient accepté sans opposition cette motion interdisant la prospection ainsi que l'exploitation de gisements d'hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, dans le sous-sol du canton. Ils avaient aussi adopté un postulat demandant d'instaurer un moratoire sur la recherche et la méthode actuelle d'extraction de cette forme d'énergie.

Quelques semaines plus tôt, un collectif citoyen avait remis au Grand Conseil une pétition munie de plus de 10'000 signatures qui demande un moratoire sur tout forage de gaz conventionnel ou non conventionnel dans la commune de Val-de-Travers. Une position appuyée par plusieurs autres communes, notamment La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel.

Le groupe britannique Celtique Energie souhaitait réaliser à Noiraigue un forage exploratoire pour rechercher du gaz. Il avait affirmé à plusieurs reprises sur la base d'un rapport d'experts indépendants que ces forages ne présentaient que peu de risques pour les eaux. Celtique a également répété qu'il ne visait pas le gaz de schiste.

De plus, le projet de loi proposé consolide le régime des concessions pour les projets d’exploitation de gisements, de stockage de fluides ou de gaz CO2 ainsi que de géothermie à forte profondeur (à plus de 400 m).

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