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Le Chaux-de-Fonnier Thomas Sandoz parle de son nouveau roman

L'un est missionnaire, l'autre pas. Le narrateur de "Croix de bois, croix de fer" et son frère se sont toujours opposés. Ils sont au coeur du nouveau roman de l'écrivain chaux-de-fonnier Thomas Sandoz

20 mai 2016, 18:00
/ Màj. le 21 mai 2016 à 07:00
Thomas Sandoz a publié un nouveau roman.

Entre le narrateur de "Croix de bois, croix de fer" et son frère missionnaire en Afrique, les frictions n'ont jamais cessé depuis l'enfance. Dans son nouveau roman, paru aux éditions Grasset, l'écrivain chaux-de-fonnier retrace ces deux chemins de vie au fil d'allers-retours entre le passé et le présent, l'Afrique et un hôtel perché dans l'Oberland bernois. 

Thomas Sandoz, pourquoi vous êtes vous avancé sur ce terrain inhabituel du missionnariat?

En fait, je ne voulais pas écrire ce livre. Mais mon éditrice, Ariane Fasquelle, décédée hélas le mois dernier, me disait depuis plusieurs années qu’il fallait que j’écrive quelque chose autour de ma famille. Je m’y suis longtemps refusé. Je jugeais cela trop difficile, trop délicat. Ce n’était pas le moment, et j’avais beaucoup d’autres projets en route. Les choses ont changé le jour où j’ai trouvé une solution romanesque. Je me suis dit que j’allais raconter une histoire dans laquelle un livre blesse une des personnes dont il est question – en l’occurrence le narrateur de «Croix de bois, croix de fer». Cet effet de miroir était important pour moi, car il témoignait que j’étais conscient dès le départ que ce que j’allais raconter pouvait être mal interprété. Le danger est que les lecteurs m’attribuent des intentions que je n’ai pas, tel qu’un règlement de compte avec ma propre famille. Au risque de paraître orgueilleux, j’espère avoir fait quelque chose de plus subtil.

Retrouvez notre interview dans son intégralité dans nos éditions payantes de samedi.

 

 

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