La nouvelle avait été annoncée en fin de l'année dernière par l'Administration fédérale des douanes (AFD). Dans le cadres des mesures d'économies décidées par le Parlement, l'AFD devait économiser 53 postes de travail et a donc pris la décision de fermier plusieurs bureaux de douane, dont celui des Verrières.
"Cela n'aura que d'infimes conséquences et est devenu nécessaire sur le plan de l'exploitation", expliquait alors un communiqué de l'AFD. A noter que le bureau des Verrières ne comptait plus qu'un agent pour le dédouanement.
Tant le Conseil d'Etat que les communes des Verrières et de Val-de-Travers ont immédiatement réagi en indiquant au Conseil fédéral les risques que cette fermeture pourraient avoir pour certaines entreprises du Vallon.
Berne n'est pas entré en matière sur les demandes neuchâteloises mais les services du conseiller fédéral Ueli Maurer ont précisé que des mesures particulières pourraient être prises en faceur des entreprises.
Jean-Nat Karakash a ainsi précisé que trois entreprises du Vallon avaient ainsi mis en place, avec l'AFD, des processus de dédouanement au sein de leurs locaux pour des transports réguliers transfrontaliers. Le conseiller d'Etat s'est dit confiant que les mesures prises par l'administration fédérale des douanes devraient ne pas péjorer la situation des entreprises.
Par ailleurs, le passage régulier de matières premières (foin, paille, bois) est autorisé avec une demande de dérogation du livrer en début d'année. Rappelons que 80% de la production de bois de la commune de Val-de-Travers part en France pour y être conditionnée.