Ils ont entre 20 et 40 ans, ont tous une expérience dans l'agriculture au pays et quelques notions, voire plus, de français: 10 refugiés, 1 femme et 9 hommes, ont entamé le 22 septembre une formation dans l'agriculture neuchâteloise. Au terme d'un mois de cours théoriques - essentiellement du français et du vocabulaire agricole - et pratiques dans plusieurs exploitations du canton, ces volontaires retourneront seuls dans l'une des fermes déjà visitées pour deux semaines de stage individuel. Et plus si entente: ils pourraient à terme décrocher un contrat de travail.
Ces étudiants puis stagiaires sont encadrés par les exploitants ainsi qu'un formateur de la Chambre neuchâteloise d'agriculture et de viticulture. La Cnav mène le projet, collabore avec le Service de la cohésion multiculturelle et dispose de fonds fédéraux, soit 4000 francs par personne formée.
Découvrez les détails du projet dans nos éditions payantes de mercredi ainsi qu'une rencontre avec l'un de ces travailleurs, un Irakien qui a fui le jihad islamique.