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Le canton de Neuchâtel tente d'intégrer des réfugiés dans l'agriculture

Depuis le 22 septembre, 10 réfugiés résidant dans le canton de Neuchâtel ont entamé une formation d'un mois dans l'agriculture, qui sera suivie d'un stage de deux semaines puis d'un éventuel engagement dans une exploitation neuchâteloise. La Chambre neuchâteloise d'agriculture et de viticulture, en collaboration le Service de la cohésion multiculturelle, a adapté le projet de l'Union suisse des paysans. Elle dispose de fonds fédéraux pour mener à bien son initiative.

06 oct. 2015, 13:09
Un champ de maïs à la Beroche    Saint-Aubin, le 22 aout 2014  Photo: Richard Leuenberger

Ils ont entre 20 et 40 ans, ont tous une expérience dans l'agriculture au pays et quelques notions, voire plus, de français: 10 refugiés, 1 femme et 9 hommes, ont entamé le 22 septembre une formation dans l'agriculture neuchâteloise. Au terme d'un mois de cours théoriques - essentiellement du français et du vocabulaire agricole - et pratiques dans plusieurs exploitations du canton, ces volontaires retourneront seuls dans l'une des fermes déjà visitées pour deux semaines de stage individuel. Et plus si entente: ils pourraient à terme décrocher un contrat de travail. 

Ces étudiants puis stagiaires sont encadrés par les exploitants ainsi qu'un formateur de la Chambre neuchâteloise d'agriculture et de viticulture. La Cnav mène le projet, collabore avec le Service de la cohésion multiculturelle et dispose de fonds fédéraux, soit 4000 francs par personne formée. 

Découvrez les détails du projet dans nos éditions payantes de mercredi ainsi qu'une rencontre avec l'un de ces travailleurs, un Irakien qui a fui le jihad islamique. 

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