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Le canton commence à licencier

Une certaine inquiétude touche l’administration neuchâteloise.

26 avr. 2017, 01:00
Neuchatel, bureaux de l'administration cantonale, au chateau

Neuchatel, 11.04.11
Photo David Marchon CHATEAU DE NEUCHATEL

Le mythe du fonctionnaire engagé à vie avec la garantie de l’emploi a bel et bien vécu. A la suite du passage de 40 à 41 heures de la semaine de travail, le gouvernement prévoit une économie de 7,5 millions de francs, soit 60 postes de travail.

Et la suppression de ces 60 postes provoque dans l’administration cantonale neuchâteloise, un climat parfois pesant. Les témoignages adressés à notre rédaction se multiplient. «Des services sont réorganisés et nous devons postuler à nouveau pour garder notre place de travail», raconte une employée. «Et si nous ne sommes pas engagés, nous avons six mois avant d’être licencié.» Cet autre fonctionnaire de l’Etat évoque, lui, un cas plus subtil: «Quelqu’un se voit proposer un poste avec plus de responsabilités, mais après trois mois, il y a une évaluation, le chef estime que ça ne va pas et donc ce...

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