"Libre et responsable". Ce slogan de leur parti résonnera dans les consciences libérales-radicales mardi prochain. Au Grand Conseil, leur vote sur le budget 2018 s’annonce décisif.
Les députés du Parti libéral-radical (PLR) seront tiraillés entre deux options: jouer la carte politique de l’austérité en refusant un budget trop déficitaire ou jouer celle, plus consensuelle, des institutions en l’acceptant, pour ne pas priver l’Etat d’un cadre financier.
Cinq voix convoitées
Le poids du vote PLR ressort de la calculette. Le budget doit être accepté à la majorité dite qualifiée, soit des 3/5e des membres présents. Sur 115 députés, il faut donc réunir 69 voix.
Unie, la gauche assurerait 58 voix au budget. "Si l’on arrive à convaincre les six députés vert’libéraux et démocrates-chrétiens, il nous manquera cinq voix du côté du PLR et de l’UDC", explique Baptiste Hurni, président du groupe socialiste. Le décompte est confirmé par Olivier Lebeau, chef du...