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La valse des mécaniciens sauteurs

Pour assurer la cadence à la demi-heure entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, il a fallu gagner des minutes partout où c’était possible.

27 nov. 2015, 01:23
Retournement de Chambrelien.



CHAMBRELIEN 19 11 2015

PHOTO: Christian Galley

On le sait, la «ligne historique» des CFF reliant Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds a une particularité unique en Suisse pour une ligne de cette importance. Au tiers de son parcours, le convoi doit s’arrêter à Chambrelien pour repartir en sens inverse sur la courbe de niveau supérieure. Il existe certes d’autres rebroussements, mais aucun n’accueille un trafic d’une densité comparable.

La configuration classique oblige l’unique mécanicien à descendre de sa cabine située en tête pour rejoindre à pied la cabine de queue.

La fin du footing

Depuis quelques années, les CFF ont mis en place une solution pour éviter cette perte de temps: un deuxième mécanicien monte à Neuchâtel dans la cabine de pilotage, prêt à faire repartir le train. Certaines fois, le deuxième pilote attend à Chambrelien et «saute» dans le train. D’où sans doute le terme allemand qui désigne ces mécaniciens: «Springführer» ou «mécaniciens sauteurs».

Cette organisation du...

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