Les transports publics neuchâtelois (TransN) ne lésinent pas sur la sécurité. «C’est d’ailleurs notre priorité», insiste Eric Jaggi, responsable formation auprès de la compagnie. «Suivent le confort des usagers, puis seulement après le respect de l’horaire.»
Cette dernière remarque doit en faire sourire quelques-uns. Des passagers râlent. Certains conducteurs roulent très – trop vite – selon eux. Des chutes, des cris: il s’en passerait de belles sur les 281 km de lignes (bus, trams, trolleys, trains, funiculaires) que dessert la compagnie.
Cela pour rattraper un retard d’une minute... «Il faut relativiser. Gommer un retard, même léger, est impossible aux heures de pointe. Ce n’est en tout cas pas le message que nous faisons passer à notre personnel», assure Eric Jaggi.
Cinq ans
TransN entend rendre le transport le plus agréable possible à l’ensemble de ses passagers, estimé à 27,5 millions par année. Les employés...