La France voisine pourrait-elle s’inviter dans le débat hospitalier neuchâtelois?
A ce stade, c’est une question. Elle a été adressée fin avril par le député socialiste chaux-de-fonnier Armin Kapetanovic au Conseil d’Etat neuchâtelois. Rajouter un convive au grand banquet d’idées sur la santé? Bof... Et si oui... alors tout en bout de table, répond le Conseil d’Etat.
Pour être plus précis, une entente franco-suisse dans le domaine sanitaire est en gestation depuis 2012. Elle «serait à bout touchant», écrit le pharmacien du Haut, qui demande si «cet accord permettrait par exemple de prendre en charge, dans nos hôpitaux régionaux, les patients frontaliers de l’agglomération urbaine du Doubs en ambulatoire et en stationnaire». Autrement dit: si sous cet angle-là, maintenir les soins aigus à La Chaux-de-Fonds ne serait pas une idée qui rapporte... «Plus largement, c’est une façon d’envisager une collaboration, pour dépasser la logique consistant à aller se...