L’année 1966 est marquante à plus d’un titre. Elle voit la musique pop triompher, le mouvement hippie démarrer et les premières revendications pour libéraliser la société se font jour. Comme un avant-goût de 1968.
Ancienne journaliste, sociologue, Françoise Boulianne Redard évoque cette période d’effervescence.
Elle se souvient des figures chaux-de-fonnières qui l’ont marquée. «Le docteur Jean-Pierre Dubois, à l’avant-garde militante de la médecine du travail. Le professeur Jean Steiger aussi, qui m’a enseigné le matérialisme historique, une grille de lecture qui m’a profondément influencée. Il aimait ma façon d’écrire et m’a ainsi aidée à envisager une carrière dans le journalisme.»
Surgit Zouc, aussi. «Pas encore connue, pas encore comédienne, mais quelle personnalité! Elle était terriblement choquante. Je me souviens d’un happening au grand magasin Le Printemps. Sa façon inédite de transgresser les normes m’a fascinée.»
Françoise Boulianne, pour vous l’année 1966, c’est…
L’année de mes 20 ans. La liberté enfin...