«Je piaffe, Claude, je piaffe.» En ce lundi après-midi, on se trouve devant le bureau du président du Conseil des Etats, au 1er étage du Palais fédéral, à Berne. Raphaël Comte plaisante. Le Jurassien Claude Hêche, auquel il va succéder, vient d’arriver. Le ton est à l’humour, l’un des traits de caractère du Neuchâtelois. Mais l’heure est au travail: les membres du bureau de la Chambre des cantons, version 2011-2015, vont entamer leur dernière séance. L’occasion pour Claude Hêche de transmettre à son successeur les clés de l’endroit, au propre comme au figuré.
Un moment particulier, parmi beaucoup d’autres, lors d’une journée qui le fut tout autant pour Raphaël Comte, élu à la présidence du Conseil des Etats. Le moment le plus fort est intervenu peu avant 17 heures, lorsque l’habitant de Corcelles a été désigné officiellement par ses pairs. L’hymne national, chanté par les parlementaires en présence du Conseil...