Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La hausse des coûts hospitaliers n'explique pas l'explosion des primes

Les coûts hospitaliers sont en hausse, certes. Mais ils ne contribuent que d'une manière marginale à la hausse des primes de l'assurance obligatoire des soins chapeautée par la Loi sur l'assurance maladie (Lamal). Pauline de Vos Bolay, présidente du Conseil d'administration de l'Hôpital neuchâtelois, livre un calcul à la louche qui interroge.

29 sept. 2016, 17:32
/ Màj. le 30 sept. 2016 à 06:30
De plus en plus cher de s'assurer.

Comme tout un chacun, Pauline de Vos Bolay, la présidente du Conseil d’administration de l’Hôpital neuchâtelois, est choquée par la constante hausse des primes de l’assurance-maladie. Elle s’est demandée dans quelle mesure la hausse des coûts hospitaliers dans le canton contribue à la hausse des primes.

A défaut d’avoir les chiffres pour l’année en cours, elle a comparé l’évolution des recettes de l’HNE dans l’hospitalier et l’ambulatoire entre 2014 et 2015. La démonstration ne se veut pas mathématiquement rigoureuse, mais elle donne une approximation permettant de déceler si oui ou non la hausse des coûts hospitalier est responsable des hausses massives des primes de l’assurance obligatoire.

Mystère autour de l'explosion des primes

Selon des estimations dont nous expliquons les mécanismes dans nos éditions payantes de vendredi, la hausse des coûts hospitaliers entre 2014 et 2015 dans le canton de Neuchâtel contribue à raison d'environ 1 fr. 50 par mois à la hausse des primes entre ces deux années.

Ce résultat interroge, mais ne permet pas de résoudre le mystère qui camoufle les causes de l'explosion des primes qui frappe les assurés année après année.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias