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La dénonciation pénale, ou le psy

Neuchâtel innove pour lutter contre les ravages de la méthamphétamine.

18 janv. 2017, 01:04
Pierre Aubert, Procureur general, centre, (accompagne de Olivier Gueniat, chef de la police judiciaire, gauche, et de Daniel Bugnon, de Addiction Neuchatel, droite,) parle, lors de la presentation de l‚Äôaction WarningMeth, un programme de prevention novateur de lutte contre la consommation de methamphv©tamine, ce mardi 17 janvier 2017, au Drop-In, a Neuchatel.  SUISSE PRESENTATION ACTION WARNINGMETH

La Suisse (romande) aura un œil attentif à l’expérience neuchâteloise qui commence. «C’est un projet complètement novateur et complètement intelligent. Le crédit en revient aussi à la Commission cantonale addictions et à cette longue tradition de collaboration des différents acteurs concernés», a déclaré Daniel Bugnon, le représentant de la toute nouvelle fondation Addiction Neuchâtel (notre édition d’hier), devant un groupe de journalistes un peu plus fourni que d’habitude, hier au Drop-in de Neuchâtel.

Depuis le 1er janvier, les consommateurs de méthamphétamine pincés – pour la première ou la deuxième fois – par la police neuchâteloise ne sont plus dénoncés au Ministère public. On déchire l’amende de 300 francs. Et le dossier n’est pas transmis au Service cantonal des automobiles et de la navigation. A condition que les contrevenants acceptent de suivre quatre séances psycho-éducatives à Addiction Neuchâtel.

Neuchâtel pas hors-la-loi

La démarche a beau déplaire à «une minorité de...

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