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La crainte d’une hausse du chômage pointe en France voisine

Des statistiques en trompe l’oeil? Au premier trimestre, le nombre de frontaliers travaillant dans le canton de Neuchâtel a diminué de 500 unités, tandis que les chiffres du chômage baissent de part et d’autre de la frontière. Les personnes sont en phase de dédite, avance Unia. Dans tous les cas, le canton de Neuchâtel n’exporte pas son chômage, affirme pour sa part le service de l’emploi.

19 mai 2016, 17:23
/ Màj. le 20 mai 2016 à 06:30
Le Groupement transfrontalier s’occupe des travailleurs frontaliers.

Le canton de Neuchâtel est le seul à enregistrer une baisse du nombre travailleurs frontaliers (500) dans l’Arc jurassien au premier trimestre de cette année. Le Jura a vu le nombre de travailleurs frontaliers augmenter de 13 unités, Berne de 64.

La baisse affichée en terres neuchâteloises concerne en premier lieu le secteur tertiaire avec 350 travailleurs frontaliers en moins.

"C’est un trompe l’œil. Il y aura une hausse inévitable du chômage en France", estime Sylvain Schwab, secrétaire d’Unia. Un sentiment dû au fait que la plupart des personnes licenciées depuis le début de l’année, côté suisse comme côté français, sont encore en période de dédite.

Plus de détails dans nos éditions payantes de ce vendredi.

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