Une université doit-elle oui ou non participer aux «rankings» internationaux, ces concours proposés par divers organismes pour classer les hautes écoles? Certaines universités s’y refusent, considérant que les rankings n’apportent rien à leur travail scientifique, voire dénoncent les méthodologies de ces concours et ce qui les entoure. L’Université de Neuchâtel a décidé, elle, de se lancer, en prenant part cette année au «Times Higher Education» (THE, voir ci-contre).
Une question de visibilité
Pourquoi cette démarche? «Le fait de figurer dans un classement de ce genre est devenu important en termes d’attractivité. C’est la raison principale de notre participation», répond Fabian Greub, porte-parole de l’Université de Neuchâtel. «Il en va de notre visibilité sur le plan international, et donc de l’attrait que nous pouvons exercer à l’endroit des étudiants et des professeurs étrangers.»
A l’Unine, les étrangers constituent environ un cinquième du nombre total d’étudiants, alors que la proportion s’élève...