Equiterre est en danger. L'association active dans le développement durable a subi une grosse saignée. Elle s'est séparée de plus de la moité de ses collaborateurs. Entre licenciements et départs volontaires, l'effectif est passé d'une douzaine de personnes à cinq. Ceux-ci occupent l'équivalent de trois postes à plein-temps, précise Gabriel Nusbaumer, président de l'association.
Ayant épuisé ses réserves, Equiterre a pris ces mesures pour éviter de boucler l'année sur un déficit. Le financement de l'association dépend largement de mandats. Le président met en cause la concurrence de bureaux privés et la réduction des budgets publics.
Equiterre, dont le siège est à Genève, est surtout active en Suisse romande. A Neuchâtel, la Ville l'a chargée d'encadrer jusqu'à la fin de l'année un important projet de potagers urbains et citoyens. L'association a également participé à l'amégement d'un "jardin thérapeutique" dans un home.
Issue de la Société suisse pour la protection de l'environnement, Equiterre a plus de 40 ans d'existence.