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Kofi Annan était docteur honoris causa de l'Uni de Neuchâtel depuis 2008

Décédé samedi, l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan avait été élevé au rang de docteur honoris causa de l'Université de Neuchâtel en 2008. Il avait été honoré pour sa défense de la justice et du droit face à la force.

19 août 2018, 18:43
L'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan avec, à droite, son épouse Nane Lagergren et, à gauche, la rectrice de l'Université de Neuchâtel, Martine Rahier. C'était en 2008 lors du Dies academicus et Kofi Annan venait d'être élevé au rang de docteur honoris causa.

"Ne laissez personne, au nom du réalisme, réprimer votre enthousiasme. Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde". Ces mots avaient été prononcés le 1er novembre 2008 à Neuchâtel. Autant dire qu'ils avaient fortement marqué les quelque 500 invités au Dies academicus de l'Université, qui n'avaient pas manqué une parole de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU, élevé ce jour-là au rang de docteur honoris causa.

Le droit comme référence

Décédé samedi, le diplomate ghanéen, qui avait quitté sa fonction aux Nations Unies en 2006 après deux mandats, avait été proposé à cette distinction par la faculté de droit. Son doyen en 2008, Piermarco Zen-Ruffinen, avait insisté sur un des mérites majeurs de Kofi Annan, celui "d'avoir choisi le droit comme référence dans un monde régi essentiellement par des rapports de force et de pouvoir".

Soutien sans faille

A cela, le nouveau docteur honoris causa avait répondu: "Les droits de l'homme et le respect de la loi, comme la paix et la sécurité, sont des prérequis pour renforcer et soutenir le développement." Tous, avait-il ajouté, nécessitent une coopération internationale pour être résolus. Quant au doyen, il avait encore loué sa lutte "contre la culture de l'impunité" et son soutien "sans faille" à la création de la Cour pénale internationale.

Racines neuchâteloises

Lors de sa visite à Neuchâtel, Kofi Annan avait également évoqué les origines neuchâteloises de son épouse suédoise, Nane Marie Lagergren, descendante de la famille Dardel, de Saint-Blaise. "Cela fait tout de même 200 ans que mon aïeul (anobli en Suède en 1810) a quitté la Suisse", avait fait observer la principale intéressée, qui se trouvait à ses côtés comme elle le fut très souvent au cours des 35 ans qu'elle partagea la vie du prix Nobel de la paix 2001.

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