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Jean-Yves Robert, converti au bio

Malgré les difficultés de l’activité agricole, des fils de paysans succèdent chaque année à leurs parents, en explorant des pistes nouvelles.

15 avr. 2017, 00:55
Revolte paysanne: manifestation des producteurs de lait neuchatelois pour un relevement du prix du lait

La Chaux-de-Fonds, le 22 09 2009
Photo Guillaume Perret  PRODUCTEURS DE LAIT NEUCHATELOIS

«Paysan, c’est plus d’heures de travail qu’un menuisier et moins de revenus, mais une meilleure qualité de vie.» Eleveur de vaches allaitantes, Jean-Yves Robert, fils et petit-fils d’agriculteurs, a repris en 2012 le domaine des Bressel à son père Claude-Eric. Mais cette transmission du patrimoine familial ne coulait pas de source.

«Un truc de farfelus»

«A 16 ans, en aucun cas je n’aurais voulu être agriculteur: trop de travail, peu de vacances… Je n’avais aucune passion pour ce métier!» Menuisier ébéniste de formation, il change d’avis à l’approche de la trentaine. «J’ai réalisé que j’étais beaucoup plus stressé que mes parents… Moins fatigué physiquement, mais beaucoup plus psychiquement. Et puis, la perspective d’être mon propre patron, de pouvoir fixer mes objectifs, m’a séduit.» En 2008, il change de voie professionnelle et passe un CFC d’agriculteur.

Mais s’il reprend le domaine familial, situé sur les hauteurs de La Sagne, tout près...

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