«Il n’est pas nécessaire de boire pour souffrir de l’alcoolisme. Pendant des années, je mettais des traits sur les bouteilles de mon mari pour surveiller sa consommation. J’avais peur, j’avais honte, je culpabilisais.»
Chaque lundi soir à Peseux, des conjoints et des proches de personnes alcooliques se réunissent à la salle de Paroisse. Pour déposer leur vécu, leurs souffrances, mais aussi partager leurs petites et grandes victoires. Ces Neuchâtelois participent aux groupes familiaux appelés Al-Anon, une fraternité de victimes collatérales de l’alcoolisme partageant leurs expériences pour résoudre leurs problèmes communs.
A l’occasion de la Journée nationale sur les problèmes liés à l’alcool, qui a lieu aujourd’hui en Suisse, ces Neuchâtelois vivant aux côtés de personnes alcooliques ont accepté de témoigner. Leur quotidien est rythmé par l’insécurité, les conflits, la honte, la culpabilité et l’impuissance.
Témoignages à découvrir aujourd'hui dans L'Express et L'Impartial.