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Il faut faire la part des choses entre le médecin et le politicien

La justice neuchâteloise s’est penchée sur la désignation comme expert d’un membre de l’UDC.

11 févr. 2016, 01:31
ARCHIV --- Nationalrat Dominique Baettig, SVP-JU, aeussert sich am Donnerstag, 9. Oktober 2008 in Bern im Namen eines Ueberparteilichen Komitees, welches die Initiative "Fuer ein flexibles AHV-Alter" bekaempft. Baettig schafft bei den Nationalratswahlen am Sonntag, 23. Oktober 2011 die Wiederwahl nicht. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ EIDG. WAHLEN JU

Ce n’est pas parce qu’un expert médical, dans son engagement politique, a pris position contre une catégorie de rentiers AI (assurance invalidité) qu’il n’est pas en mesure de rendre une expertise objective.

C’est, en résumé, la position du Tribunal cantonal neuchâtelois (plus précisément la Cour de droit public). Il a été amené à se prononcer dans un dossier impliquant, d’un côté, une personne (appelons-la Paul) qui sollicite une incapacité totale de travail en raison de problèmes de dos, et de l’autre le médecin psychiatre Dominique Baettig (photo Keystone), ancien conseiller national UDC du canton du Jura.

Les faits: dans le cadre de l’analyse de l’état de santé de Paul, l’office de l’AI a décidé de procéder à une expertise psychiatrique, notamment pour évaluer des éventuels «troubles somatoformes douloureux» (fortes douleurs physiques liées à un problème mental). Paul a été informé que l’expertise serait confiée à Dominique Baettig, médecin psychiatre à...

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