«On ne peut pas s’adapter sans trouver quelque chose à aimer. C’est indispensable pour se focaliser sur le moment présent et avancer.» C’est une des leçons de vie que le Neuchâtelois Christian Clot tire de ses expéditions en solitaire dans les coins les plus inhospitaliers de la planète. Pour les leçons scientifiques, il faudra attendre que les chercheurs planchent sur les données qu’il a ramenées.
L’aventurier a passé trente jours dans chacun des quatre milieux qui cumulent les températures et les conditions d’hygrométrie les plus extrêmes (nos éditions du 7 mars). Iran, Chili, Brésil, Russie: équipé de capteurs mesurant déplacements, fréquence cardiaque, respiration (entre autres), Christian Clot s’est aussi astreint à des exercices d’écriture et à divers tests cognitifs.
Objectif: mesurer les paramètres de «l’adaptation» aux situations extrêmes. Pour savoir, par exemple, dans quelle mesure l’activité cérébrale et le rythme cardiaque interragissent dans ces situations où le corps et l’esprit...